Mobilité douce quelles aides pour s’équiper en 2025

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En 2025, la mobilité douce est plus que jamais encouragée par les collectivités et les entreprises. Que ce soit pour l’achat d’un vélo électrique, d’une trottinette ou encore d’un vélo cargo, plusieurs dispositifs financiers existent pour alléger la facture des particuliers et soutenir les initiatives durables des entreprises. Les aides nationales directes se sont réduites, mais les solutions locales et le forfait mobilités durables restent incontournables.

À retenir

  • Le forfait mobilités durables peut atteindre 600 € par salarié et par an.

  • Les aides locales varient de 150 à 800 €, selon la région et le revenu.

  • Les entreprises bénéficient aussi de subventions et déductions fiscales pour la mise à disposition de vélos.

Les aides principales pour la mobilité douce en 2025

« Encourager les déplacements doux, c’est investir dans la santé publique et la transition écologique. » — Jean Morel, spécialiste en politiques de mobilité.

Le forfait mobilités durables pour les salariés

Le forfait mobilités durables (FMD) est l’une des aides phares de 2025. Il permet aux employeurs de verser jusqu’à 600 € par an aux salariés utilisant un mode de transport doux comme le vélo, la trottinette ou le covoiturage. Ce montant est exonéré d’impôt et de cotisations sociales, mais son application reste volontaire, dépendant des entreprises.

Les aides locales pour vélos électriques et cargos

Depuis la fin du bonus écologique national, ce sont désormais les régions, communes et intercommunalités qui prennent le relais. En fonction du territoire, les aides locales pour un vélo électrique varient entre 150 € et 800 €, avec des plafonds plus élevés pour les vélos cargo ou pliants. Par exemple, l’Île-de-France accorde 400 € pour un VAE classique et 600 € pour un vélo cargo. Ces montants rendent l’achat plus accessible à différents publics.

La prime à la conversion (jusqu’en février 2025)

Jusqu’au 14 février 2025, la prime à la conversion a permis d’obtenir jusqu’à 1 500 €, voire 3 000 € pour les ménages modestes ou les personnes en situation de handicap, en échange de la mise au rebut d’un véhicule ancien contre un vélo électrique ou cargo. Même si cette aide a pris fin, elle a fortement dynamisé l’adoption de la mobilité douce.

Les aides pour trottinettes électriques

Il n’existe pas de soutien national direct pour les trottinettes électriques, mais certaines villes proposent des subventions locales. De plus, l’achat ou la location d’une trottinette peut être intégré dans le forfait mobilités durables, si elle est utilisée pour les trajets domicile-travail.

Programmes spécifiques et dispositifs pour entreprises

« La mobilité douce en entreprise, c’est aussi une façon d’attirer et fidéliser les talents. » — Claire Petit, consultante en RSE.

Le programme Alvéole Plus

Les entreprises et collectivités bénéficient du programme Alvéole Plus, qui finance entre 40 et 50 % de l’installation d’abris ou de solutions de stationnement pour les vélos. Cela facilite le quotidien des salariés cyclistes et favorise un changement durable des habitudes.

La réduction d’impôt pour les flottes de vélos

Les employeurs qui mettent des vélos à disposition gratuite de leurs salariés peuvent profiter d’une réduction d’impôt allant jusqu’à 25 % du prix d’achat ou de location. Un dispositif qui incite les entreprises à investir dans la mobilité douce pour réduire leur empreinte carbone et améliorer leur image de marque.

Conseils pratiques pour profiter des aides

« Les dispositifs existent, encore faut-il savoir où et comment les activer. » — Nicolas Laurent, conseiller en financement durable.

Vérifier les conditions locales

Chaque collectivité définit ses propres critères : lieu de résidence, revenu, type de vélo ou trottinette. Avant tout achat, il est recommandé de consulter les sites régionaux ou d’aller en mairie pour vérifier les conditions.

Surveiller les offres et opportunités

Pour les trottinettes électriques, où les aides restent limitées, l’achat d’occasion ou reconditionné peut s’avérer judicieux. Par ailleurs, certaines opérations commerciales locales permettent de cumuler remises et subventions.

Se tenir informé sur France Mobilités

La plateforme France Mobilités centralise de nombreuses informations sur les programmes en vigueur. C’est une ressource incontournable pour identifier les subventions disponibles dans sa région. On y trouve aussi des conseils pratiques liés à la mobilité douce, un atout pour anticiper ses démarches.

Tableau comparatif des principales aides pour la mobilité douce en 2025

Dispositif Montant maximal Bénéficiaire Condition principale
Forfait mobilités durables 600 €/an/salarié Salariés Usage transport doux
Région Île-de-France (VAE) 400 € (VAE), 600 € (cargo) Résidents Achat vélo neuf
Prime à la conversion Jusqu’à 1500–3000 € Tous (selon situation) Achat vélo contre véhicule ancien
Collectivités locales 150–800 € Résidents, selon zone Achat vélo/trottinette
Alvéole Plus 40–50% du coût Employeurs, entreprises Stationnement vélo
Réduction impôt flottes 25% du prix d’achat/location Entreprises Mise à disposition gratuite aux salariés

Perspectives pour 2025

« Les aides publiques évoluent, mais la tendance reste claire : la mobilité douce devient la norme. » — Sophie Garnier, urbaniste spécialisée en mobilités durables.

En résumé, 2025 marque un tournant : la plupart des aides nationales directes ont disparu, mais les collectivités locales et les dispositifs comme le forfait mobilités durables prennent le relais. Les entreprises jouent aussi un rôle clé grâce à des incitations fiscales et à des programmes comme Alvéole Plus.

Et vous, avez-vous déjà profité des aides pour la mobilité douce ? Partagez votre expérience dans les commentaires !

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